Acte I
Scène 1 Le domaine de Rostov
Par une nuit au clair de lune, le prince Andreï Bolkonsky rend visite aux Rostov dans leur maison de campagne. Désillusionné par la vie, ses pensées sont interrompues par le bruit de Natacha Rostova et de sa cousine Sonya, qui se délectent de la beauté de la nuit de printemps à la fenêtre de leur chambre.
Scène 2 Une salle de bal à Saint-Pétersbourg, le soir du Nouvel An, 1809
Natacha arrive à son premier bal. Parmi les invités figurent le malheureux Pierre Bezhukov et sa femme Hélène, le frère d'Hélène, Anatole, et son collègue Dolokhov, ainsi qu’Andreï Bolkonsky. Pierre encourage son ami Andreï à danser avec Natacha.
Scène 3 La maison du prince Nikolaï Bolkonski à Moscou
Natacha et Andreï sont maintenant fiancés et vont se marier. Le père d'Andreï, le prince Nikolaï Bolkonski, considère que ce mariage est indigne de son fils et avait insisté pour qu'il passe un an à l'étranger dans l'espoir qu’il abandonne cette idée. Natacha et son père rendent visite au prince, mais celui-ci refuse de les voir. C’est donc sa fille, la princesse Marya, qui les reçoit avec un certain embarras. Soudain, le père d'Andreï fait irruption, vêtu de sa robe de chambre, feignant la surprise à la vue des visiteurs. Ses excuses sont pleines de sarcasme.
Scène 4 Une fête chez les Bezoukhov
Anatole déclare sa flamme à Natacha, en lui remettant une lettre d'amour. Malgré l'avertissement de Sonia, Natacha faiblit dans sa détermination à être fidèle à Andreï.
Scène 5 L'appartement de Dolokhov
Avec l'aide de Dolokhov, Anatole planifie sa fugue avec Natacha cette nuit-là.
Scène 6 Chez Maria Akhrosimova, la même nuit
Natacha est chez sa marraine avec Sonia. Elle attend l'arrivée d'Anatole. Quand Anatole apparaît, il tombe sur un serviteur et s'enfuit. Akhrosimova réprimande sa filleule pour ce comportement inacceptable. Natacha reste inconsolable jusqu'à l'arrivée de Pierre. Apprenant ce qui s'est passé, celui-ci révèle qu'Anatole est déjà marié.
Scène 7 Le bureau de Pierre Bezoukhov, plus tard dans la nuit
Pierre affronte Anatole, lui demandant de rendre les lettres de Natacha, de quitter Moscou et de ne jamais parler de l'affaire à personne. Denisov les rejoint et annonce que Napoléon et son armée passent en Russie. La guerre est inévitable.
Acte II
Scène 8 Avant la bataille de Borodino, 26 août 1812
Les préparatifs pour la bataille contre les Français sont en cours. Une rencontre fortuite entre Andreï, désormais plongé dans les affaires de la guerre, et Denisov, qui avait lui-même espéré épouser Natacha, provoque chez Andreï des souvenirs affectueux mais amers de Natacha. Pierre, toujours civil, est venu observer la bataille. L'armée russe défile devant le maréchal Koutouzov.
Scène 9 La redoute de Chevardino pendant la bataille de Borodino
Napoléon et ses généraux observent le déroulement de la bataille. Il est perplexe devant son incapacité à obtenir la victoire rapide qui avait pourtant marqué ses campagnes précédentes.
Scène 10 Fili, 1er septembre 1812
Koutouzov et ses généraux débattent pour savoir si la ville doit être abandonnée aux ennemis afin de sauver l'armée et le pays. Koutouzov décide d'abandonner Moscou aux Français.
Scène 11 Une rue de Moscou, septembre 1812
Moscou, désormais sous occupation française, a été abandonnée par l'armée, l'aristocratie et la plupart de ses citoyens ; l'armée française pille les maisons désertes. Pierre est resté sur place, avec l'intention d'assassiner Napoléon. Il rencontre la gouvernante et la bonne des Rostov, qui ont des nouvelles de Natacha et de sa famille. Les Moscovites commencent à mettre le feu à la ville et Pierre est arrêté, soupçonné d'incendie criminel. Il est libéré du peloton d'exécution au dernier moment et se lie d'amitié avec Karataev, un autre prisonnier.
Scène 12 Un village à l'extérieur de Moscou
Les Rostov ont aidé à évacuer de nombreux soldats blessés, dont Andreï. Natacha va le chercher au milieu de la nuit. Andreï, délirant de douleur, lui pardonne tout et tous deux imaginent la vie qu'ils auraient pu mener.
Scène 13 Sur la route de Smolensk, fin 1812
L'armée française, qui a abandonné Moscou, bat en retraite. Parmi les prisonniers se trouvent Pierre et Karataev. Epuisé par la marche, ce dernier est abattu lorsqu'il ne peut plus suivre. Pierre et les autres prisonniers sont libérés par un groupe de partisans sous le commandement de Denisov et Dolokhov. Le maréchal Koutouzov arrive et tous fêtent la victoire.