Amour, luxure et intrigues politiques rythment la vie d'une chanteuse passionnée. Lorsque son amant est emprisonné par un commissaire de police, Tosca décide d'agir mais doit en subir les conséquences dramatiques.
Depuis sa création en 1900, Tosca de Puccini demeure l’un des opéras les plus joués au monde. Dans cette version de concert du Royal Swedish Opera, une musique dramatique et brutale mais d’une beauté sans pareille nous raconte les destins tragiques de la chanteuse d’opéra et de son amant. Le rôle-titre est interprété par la soprano suédoise primée Malin Byström.
Distribution
Floria Tosca | Malin Byström |
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Mario Cavaradossi | Daniel Johansson |
Baron Scarpia | Łukasz Goliński |
Angelotti | Jeremy Carpenter |
Le sacristain | Markus Schwartz |
Spoletta | Niklas Björling Rygert |
Sciaronne | John Erik Eleby |
Un geôlier | Mattias Milder |
A shepherd boy | Hanna Scheja |
Chœurs | Royal Swedish Opera Chorus |
Orchestre | Royal Swedish Orchestra |
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Musique | Giacomo Puccini |
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Direction musicale | Matteo Beltrami |
Texte | Giuseppe Giacosa and Luigi Illica after Victorien Sardou’s play ‘La Tosca’ |
Chef·fe des Chœurs | James Grossmith, Martin Virin (assistant) |
Premier violon | Jannika Gustafsson |
Chœur des enfants | Pupils from Adolf Fredrik’s Music School |
Children’s chorus master | Karin Bjurvall |
Assistant·e mise en scène | Staffan Jennehov |
Son | Lars-Göran Ehn |
Lumières | Martin Säfström |
Présentateur | Katarina Aronsson (Head of dramaturgy) |
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Vidéo
L'histoire
Acte I
Cesare Angelotti, prisonnier politique évadé, se précipite dans l'église de Sant'Andrea della Valle pour se cacher dans la chapelle des Attavanti. Alors qu'il disparaît, un vieux sacristain entre discrètement et prie au son de l'Angélus. Mario Cavaradossi entre pour travailler sur son portrait de Marie-Madeleine, inspiré par la Marchesa Attavanti (la sœur d'Angelotti). Mario oppose la beauté de la marchesa à celle de la femme qu'il aime, la chanteuse Floria Tosca. Le sacristain marmonne d'un air désapprobateur et s'en va. Angelotti s'aventure à l'extérieur. Il est reconnu par son ami et collègue Mario, qui lui donne à manger et le fait rentrer précipitamment dans la chapelle alors que l'on entend Tosca appeler à l'extérieur. Toujours méfiante, elle interroge jalousement Mario, puis prie, et lui rappelle leur rendez-vous le soir même dans sa villa après sa représentation. Reconnaissant la marquisa dans le tableau, elle a à nouveau des soupçons, mais il la rassure. Lorsqu'elle s’en va, Mario convoque Angelotti dans la chapelle et un canon signale que la police a découvert l'évasion. Les deux hommes s'enfuient dans la villa de Mario. Pendant ce temps, le sacristain revient avec des enfants de chœur qui doivent chanter un Te Deum. Le silence est imposé par l'entrée du Baron Scarpia, chef de la police, à la recherche d'Angelotti. Lorsque Tosca revient auprès de son amant, Scarpia lui montre un éventail qu'il vient de trouver avec le blason des Attavanti. Croyant Mario infidèle, Tosca, en larmes, jure de se venger et part. Scarpia fait suivre la diva en complotant pour la mettre en son pouvoir.
Acte II
Dans le palais Farnese, Scarpia anticipe le plaisir de plier Tosca à sa volonté. L'espion Spoletta arrive, n'ayant pas trouvé Angelotti, pour apaiser le baron, il fait venir Mario qui est interrogé tandis qu’on entend Tosca chanter une cantate lors d'un gala royal de l'autre côté de la cour. Elle entre au moment où son amant est emmené dans la pièce d’à côté, où l’on tente de lui faire briser le silence par la torture. Découragée par l'interrogatoire de Scarpia et les cris de Mario, elle révèle la cachette d'Angelotti. Mario est transporté à l'intérieur. Réalisant ce qui s'est passé, il se retourne contre Tosca, mais l'officier Sciarrone se précipite pour annoncer que Napoléon a gagné la bataille de Marengo, une défaite pour le camp de Scarpia. Mario crie son défi à la tyrannie ('Vittoria!') et est traîné en prison. Scarpia, reprenant son souper, propose à Tosca de se livrer à lui en échange de la vie de son amant. Repoussant ses étreintes, elle proteste de son destin auprès de Dieu, ayant consacré sa vie à l'art et à l'amour. Scarpia insiste, mais Spoletta l'interrompt : face à la capture, Angelotti s'est suicidé. Tosca, obligée de céder ou de perdre son amant, accepte la proposition de Scarpia. Le baron fait semblant d'ordonner un simulacre d'exécution du prisonnier, après quoi il sera libéré. Spoletta s'en va. Scarpia prépare un sauf-conduit pour les amants. Lorsqu'il l'embrasse, Tosca le poignarde avec un couteau de la table, lui arrache le document des doigts et quitte la pièce.
Acte III
La voix d'un berger se fait entendre tandis que les cloches de l'église sonnent l'aube. Mario est conduit sur le toit de la prison de Castel Sant'Angelo en attendant son exécution. Il soudoie le geôlier pour que celui-ci transmette un mot d'adieu à Tosca. En l'écrivant, submergé par les souvenirs d'amour, il s'abandonne au désespoir. Soudain, Tosca arrive en courant, remplie du récit de ses récentes aventures. Mario caresse les mains qui ont commis un meurtre pour lui, et tous deux saluent leur avenir. Alors que le peloton d'exécution apparaît, la diva apprend à Mario comment simuler sa mort de manière convaincante. Les soldats tirent et partent. Tosca exhorte Mario à se dépêcher, mais comme il ne bouge pas, elle découvre la trahison de Scarpia : les balles étaient réelles. Lorsque Spoletta se précipite pour arrêter Tosca pour le meurtre de Scarpia, elle crie à Scarpia de la retrouver devant Dieu, puis saute dans la mort.