Prologue
Dans la taverne de maître Luther, à Nuremberg. La Muse de la Poésie voudrait devenir l’unique source d’inspiration du poète Hoffmann. Pour ce faire, elle prend l’apparence de Nicklausse, le meilleur ami d’Hoffmann. Le conseiller Lindorf, ennemi d’Hoffmann, intercepte une lettre de la cantatrice Stella qui donnait rendez-vous au poète après son spectacle dans la pièce attenante. Arrivés à la taverne à l’entracte, Hoffmann et Nicklausse y rencontrent des étudiants qui demandent au poète de leur raconter ses trois grandes histoires d’amour.
Acte I
Dans le laboratoire du savant Spalanzani. Hoffmann, amoureux d’Olympia, est devenu l’élève du savant pour pouvoir mieux s’approcher de celle qu’il croit être sa fille. Mais elle est en fait un automate fabriqué par Spalanzani et son collaborateur Coppélius. Bien que mis en garde par Nicklausse, Hoffmann ne veut rien voir. Lors d’un bal, alors qu’Olympia danse et chante magnifiquement, Coppélius finit par la briser, révélant ainsi la véritable nature de la poupée. Hoffmann réalise avec dépit ce qui se passe sous les rires de la foule.
Acte II
Dans la maison du luthier Crespel, à Munich. Hoffmann est cette fois-ci tombé amoureux de la belle Antonia qui a hérité de la somptueuse voix de sa mère, une cantatrice qui serait morte d’avoir trop chanté. Elle répète avec ardeur une chanson mais son père l’avertit de l’impact de ces exercices sur sa fragile santé, ne souhaitant pas la voir mourir comme sa mère. Hoffmann finit par apprendre qu’Antonia souffre de tuberculose et la supplie d’arrêter de chanter. Cependant, le docteur Miracle, qui a convaincu Crespel de le laisser soigner sa fille, l’encourage à chanter, jusqu’à ce que cette dernière s’épuise et chante jusqu’à en mourir…
Acte III
Dans un palais, à Venise. Même si Hoffmann promet à Niklausse qu’il ne tombera pas amoureux de la courtisane Giulietta, mais en vain ! Giulietta, qui demeure sous le pouvoir du démon Dapertutto, s’apprête à ravir l’ombre d’Hoffmann, après avoir volé celle de son ex-amant Schlemil. Ce dernier tente aussi de sauver Hoffmann de sa passion pour la courtisane mais il le tue après l’avoir provoqué en duel. Au moment d’arriver dans la chambre de Giulietta à la recherche de laquelle il était parti, il la voit partir avec un nouvel amant.
Épilogue
De retour dans la taverne de Luther. Hoffmann a terminé son histoire, totalement ivre. Il comprend que celle qu’il aime réellement est Stella, mais celle-ci le voyant dans cet état repart aux bras du conseiller Lindorf. Malgré les tentatives de Nicklausse, redevenue la Muse de la Poésie, pour lui remonter le moral, Hoffmann se saoule jusqu’à la lie pour oublier.