
France, 1429. Giovanna (Jeanne) apparaît comme une figure prophétique alors que les Français sont en pleine guerre de cent ans contre les Anglais. Après un rêve, Carlo est incité à chercher un sanctuaire près de Rouen où il rencontre Giovanna, qui prédit la fin des souffrances de la France. Son père, Giacomo, croyant qu'elle est possédée, tente de la livrer aux Anglais. Après sa capture, Giacomo se rend compte de son erreur et la libère. Giovanna mène les Français à la victoire, mais en paie le prix ultime.
Giovanna d'Arco, dont la création a eu lieu à la Scala en 1845, a connu un succès populaire immédiat. On dit que quelques semaines après la première, les mélodies de Giovanna étaient jouées sur les orgues de Barbarie dans les rues de Milan. Il est fort probable que les chœurs de l'opéra en faisaient partie. Le Teatro Regio di Parma a confié sa nouvelle production à Emma Dante, qui sait trouver des résonances contemporaines dans les œuvres historiques qu'elle met en scène. Dans le cas de Jeanne d’Arc, doit-on s'attendre à une icône féministe ? Emma Dante s'intéresse certainement à ce que Giovanna symbolise, mais au cœur de sa production se trouve avant tout la conviction que, comme expliqué dans l'interview ci-dessous, « la musique nous apprend à découvrir notre âme ».
DISTRIBUTION
Carlo VII
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Luciano Ganci
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Giovanna
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Nino Machaidze
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Giacomo
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Ariunbaatar Ganbaatar
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Delil
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Francesco Congiu
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Talbot
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Krzysztof Baczyk
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Orchestre
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Filarmonica Arturo Toscanini
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Chœurs
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Chœur du Teatro Regio di Parma
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Musique
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Giuseppe Verdi
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Texte
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Temistocle Solera
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Direction musicale
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Michele Gamba
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Mise en scène
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Emma Dante
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Décors
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Carmine Maringola
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Costumes
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Vanessa Sannino
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Lumières
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Luigi Biondi
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Chorégraphie
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Manuela Lo Sicco
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Direction des Chœurs
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Martino Faggiani
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