La Forza del Destino
Gran Teatre del Liceu

La forza del destino

Verdi
Disponible dans
Diffusé le Disponible jusqu'au Enregistré le
Chanté en
italien
Sous-titres en
italien
espagnol
anglais

La fortune est capricieuse et se rit du sort des hommes. Les deux amants Don Alvaro et Leonora s'apprêtent à s'enfuir, mais sont surpris par le père de la jeune femme. En jetant ses armes à terre, Don Alvaro tire involontairement sur le père. Dès lors, le malheur les poursuit sans relâche. 

La forza del destino est une œuvre de Verdi à son apogée. Créé quatre ans après Un ballo in maschera, moment très particulier de sa production, il coïncide avec le goût de l’époque pour l'exotisme et l’étranger. Seul le talent de Verdi pouvait tirer d’une telle intrigue, alambiquée et truffée de clichés de l'école romantique espagnole, la quintessence du répertoire italien du 19ème siècle. La forza del destino est une adaptation de la pièce Don Álvaro o la fuerza del sino, un drame en cinq journées en prose et en vers d'Ángel María de Saavedra y Ramírez de Baquedano, duc de Rivas, créé au Teatro del Príncipe de Madrid en 1835. Verdi et son librettiste Piave s'enthousiasment pour l'œuvre de ce curieux personnage, grand homme d'Espagne, dramaturge le plus célèbre de son temps, peintre et homme politique, qui devient même président du gouvernement pendant deux jours en 1854. En 1861, Verdi lui-même accepte de devenir député pour poursuivre ses idéaux politiques. Cependant, l'unification de l'Italie n'est pas celle que Verdi avait imaginée et le compositeur est en proie au doute. Cette mélancolie noire imprègne sa partition, irriguée par le motif du destin mais aussi par l’idée de la rédemption. Dans cette coproduction de l'Opéra de Paris et du Gran Teatre del Liceu, mise en scène par Jean-Claude Auvray, l’opéra devient le lieu où les rêves se brisent sur le mur de la réalité, mais d’où s’élève un fragile chant d’espoir d’une beauté envoûtante. La toile immense de cet opéra regorge de détails romantiques qui requièrent des interprètes de premier plan - ici réunis au Liceu sous la baguette du Maestro Nicola Luisotti.

DISTRIBUTION

Le Marquis de Calatrava
Alejandro López
Donna Leonora
Anna Pirozzi
Don Carlo di Vargas
Artur Ruciński
Don Alvaro
Brian Jagde
Preziosilla
Caterina Piva
Père Guardiano
John Relyea
Frère Melitone
Pietro Spagnoli
Curra
Laura Vila
Trabuco
Moisés Marín
Un alcade
Dimitar Darlev
Plamen Papazikov
Un chirurgien
Domingo Ramos
Lucas Groppo
Orchestre
Orchestre Symphonique du Gran Teatre del Liceu
Chœurs
Chœur du Gran Teatre del Liceu
...
Musique
Giuseppe Verdi
Texte
Francesco Maria Piave
Mise en scène
Jean-Claude Auvray
Mise en scène (reprise)
Leo Castaldi
Direction musicale
Nicola Luisotti
Chorégraphie
Terry John Bates
Décors
Paolo Ferri
Scénographie
Alain Chambon
Costumes
Maria Chiara Donato
Lumières
Laurent Castaingt
Assistant(e) à la direction musicale
Luis Miguel Méndez
...

VIDÉO

Trailer

La forza del destino : bande-annonce

Un grand drame de Verdi fait d’amour tragique, de conflits familiaux et de vendettas mortelles.

Lire moinsLire la suite
En coulisses

La musique de La forza del destino

Le chef d'orchestre Nicola Luisotti nous donne un aperçu de la musique de La forza del destino au Gran Teatre del Liceu, et nous explique comment Verdi renvoie toutes les situations musicales au livret.

Lire moinsLire la suite
En coulisses

Rencontre avec la soprano Anna Pirozzi

« Leonora, c'est la passion. » Au Gran Teatre del Liceu, la soprano Anna Pirozzi partage avec nous le moment le plus difficile et le plus excitant de l'interprétation de l'air de Leonora « Pace pace mio Dio » de La forza del destino.

Lire moinsLire la suite

L’HISTOIRE

Acte I

En Espagne, au 18ème siècle. Don Alvaro, amoureux de Leonora di Vargas, se heurte à l'opposition de son père, le marquis de Calatrava. À Séville, le marquis bénit sa fille, qui est triste et inquiète. Laissées seules, la servante de Leonora, Curra, l'informe qu'Alvaro l'attend pour s'enfuir avec elle. Alvaro entre et ils se déclarent leur amour, mais le marquis les surprend au moment où ils s'apprêtent à s'enfuir. Lors d'une confrontation, le pistolet d'Alvaro se déclenche accidentellement, blessant mortellement le marquis. Alvaro et Leonora s'enfuient.

Acte II

Leonora et Alvaro s'enfuient séparément après que Don Carlo di Vargas, le frère de Leonora, a commencé à poursuivre Alvaro pour se venger.

Hornachuelos, dans la province de Cordoue. Don Carlo, sous le nom de Pereda, rejoint d'autres personnes dans une auberge. Leonora arrive également, déguisée en homme pour ne pas être reconnue. Preziosilla, une gitane, encourage les hommes à s'enrôler dans l'armée. Plus tard, Don Carlo raconte la mort de son père et sa poursuite d'Alvaro. Leonora, craignant d'être reconnue, s'échappe.

Leonora atteint un couvent et demande refuge. Le frère Melitone est sceptique, mais le père Guardiano lui offre un abri, où elle fait le vœu de vivre en ermite.

Acte III

En Italie. Alvaro s'est engagé dans l'armée espagnole sous le nom de Don Federico Herreros. Il sauve Don Carlo, ne le reconnaissant pas comme le frère de Leonora. Carlo, reconnaissant, lui jure amitié. Après une bataille, Alvaro est blessé et Carlo, apprenant sa véritable identité grâce à un portrait de Leonora, jure de se venger. Les deux hommes se rencontrent à nouveau et se préparent à un duel, mais ils sont séparés. Alvaro, pensant avoir blessé mortellement Carlo, se retire dans un monastère en quête de rédemption.

Acte IV

Au Monastère de Nuestra Señora de los Ángeles. Alvaro se réfugie sous le nom de Père Raffaele. Don Carlo arrive et veut se battre en duel. Provoqué, Alvaro blesse Carlo mortellement. Le destin intervient lorsqu'Alvaro rencontre Leonora, dont il implore le pardon. Carlo, mourant, la reconnaît et la poignarde. Leonora meurt et le père Guardiano bénit les corps des Vargas, tandis qu'Alvaro est abandonné à son désespoir.