Martin Sigmund
Bellini
Bellini, c’est l’essence même du bel canto.
Parmi les trois grands compositeurs italiens de cette époque, avant l’arrivée de Verdi au début des années 1840, on est tentés d’attribuer la verve musicale à Rossini, le sens du drame à Donizetti, mais les plus beaux opéras à Bellini. Mort prématurément à 33 ans, il est moins prolifique que ses principaux rivaux avec seulement 10 opéras. Nous nous souvenons aujourd’hui de Bellini en particulier pour les opportunités qu’il a offertes aux sopranos de briller et d’exprimer toutes les couleurs et la puissance de leur voix. Les fameuses longues mélodies composées par Bellini pour ses prime donne a fait de ces dernières de célèbres chanteuses dans la mémoire collective.