Wagner

Fricka (Madeleine Shaw), épouse de Wotan et déesse du mariage, est indignée par l'infidélité de Wotan et l'inceste des jumeaux Siegmund et Sieglinde. À la demande de Fricka, Wotan doit ordonner à Brünnhilde de laisser Siegmund mourir au combat.

Nicole Chevalier (Eva), Anna Lapkovskaja (Magdalene), Tomislav Mužek (Walther), Sebastian Kohlhepp (David) et Gerald Finley (Sachs) interprètent le quintette « Selig, wie die Sonne » du troisième acte de l'opéra de Wagner Die Meistersinger von Nürnberg au Teatro Real Madrid.

Tristan (Bryan Register) et Isolde (Ann Petersen) célèbrent leur amour : ils maudissent le jour et bénissent la nuit, royaume de l’amour véritable. Là, comme en présage de la mort, toutes les frontières entre les amants sont abolies et l’union parfaite peut s’accomplir.

Dans cet extrait de l'acte III du Vaisseau fantôme, les marins célèbrent leur retour à terre sains et saufs. Ils appellent le navire du Hollandais, invitant l'équipage à les rejoindre, mais le navire reste sombre et silencieux. Les marins de Daland se moquent de l'équipage mystérieux et de son capitaine.

Acte I, logis de Hunding. Ordonnant à Sieglinde (Sarah Marie Kramer) de préparer le repas, Hunding (Brindley Sherratt) interroge un visiteur, dont il vient de découvrir qu'il s'agit de Siegmund (Peter Wedd), un ennemi juré. Hunding respectera les lois de l'hospitalité, mais au matin, son invité et ennemi devra être prêt à se défendre.

La célèbre aria de Wagner « Winterstürme wichen dem Wonnemond » de l'opéra Die Walküre décrit la rencontre entre le frère, Printemps, et la sœur, Amour. Dans la production semi-scénique du Longborough Festival Opera, sous la direction d'Anthony Negus, Siegmund (Peter Wedd) chante la joie du jeune couple au moment de leur union. Cette aria est un phénomène unique dans l'œuvre tardive de Wagner et brise deux tabous à la fois : l'inceste de l'amour fraternel et l'adultère de Sieglinde.

Sept ans après avoir mis pied à terre, le Hollandais (Egils Siliņš) bénéficie à nouveau d'un bref répit après ses éternels errements. Dans cette aria introspective, il se rappelle les origines de sa malédiction et aspire au Jugement Final, ayant perdu tout espoir de rédemption. L'intensité de ce morceau prédit d'autres monologues pour basse-baryton que Wagner écrira plus tard dans sa carrière, notamment ceux de Hans Sachs dans Die Meistersinger von Nürnberg et de Wotan dans Der Ring des Nibelungen.