Poznań Opera House cristallise plus de cent ans d'histoire de l'opéra polonais. Conçu au début du XXe siècle par l'architecte allemand Max Littmann, il fut inauguré en 1910 avec La Flûte enchantée de Mozart.
La façade du bâtiment est un énorme portique qui a été construit selon les règles de l'architecture classique de la Rome antique. Au sommet de l'escalier se dressent six colonnes ioniques massives à tympan triangulaire surmontées d'une statue de Pégase, symbole du bâtiment. Chaque saison, voit se succéder près de 200 000 spectateurs dans les 2 scènes respectives du théâtre qui dispose d’une grande salle principale et d’une salle de musique de chambre.
Renata Borowska-Juszczyńska est la directrice générale de l’Opéra et Gabriel Chmura en est son directeur artistique. Le Ballet est dirigé par Tomasz Kajdański.
Le répertoire varié du théâtre inclut des grands classiques du répertoire et des compositions contemporaines avec une attention particulière pour les opéras polonais. L’Opéra veille à allier tradition et modernité et met un point d’honneur à découvrir des nouvelles tendances de l'opéra en invitant d’éminents metteurs en scène et artistes plasticiens contemporains.
Parmi les productions les plus précieuses de ces dernières années, on citera notamment : le Parsifal de Wagner mis en scène par la compagnie Hotel Pro Forma, et dans un répertoire polonais, Halka de Stanisław Moniuszk dirigé par Paweł Passini, ou Jenůfa de Janáček dans la production très acclamée d'Alvis Hermanis (produite par La Monnaie / De Munt), Boris Godounov de Moussorgski mis en scène par Iwan Wyrypajew, Macbeth de Verdi par Olivier Fredj (coproduction avec La Monnaie / De Munt), la nouvelle œuvre d'Elena Langer, Figaro gets a divorce de David Pountney (produit par le Welsh National Opera) et La Flûte enchantée de Mozart par Sjaron Minailo.
Un corps de ballet aussi jeune, dynamique qu’érudit présente des représentations arrangées dans différents styles allant du légendaire Lac des cygnes (Piotr Ilitch Tchaïkovski), au dramatique Anna Karenina (Rodion Szczedrin) à Sérénade de George Balanchine et des pièces modernes comme Infolia chorégraphié par Jacek Przybyłowicz.